L’association

Jacotte Brazier créé l’association des Amis d’Eugénie Brazier

Sa création

Quarante ans après la mort d’Eugénie Brazier, sa petite fille Jacotte Brazier créé l’association des Amis d’Eugénie Brazier pour rendre hommage au parcours de sa grand-mère, légende de la gastronomie française.
L’association est parrainée par Paul Bocuse (l’Auberge du Pont de Collonges) et Bernard Pacaud (l’Ambroisie) deux illustres cuisiniers qu’Eugénie Brazier accueillit en son temps comme apprentis.

«  La vie des femmes en cuisine n’est
pas toujours facile, il était nécessaire
de les soutenir dans cette carrière
délicate … »

Sa vocation

Promouvoir le parcours de jeunes femmes apprenties de cuisine et de salle, les guider et les soutenir dans l’univers très masculin de la cuisine et leur transmettre les valeurs professionnelles de travail et d’excellence qui ont forgé le succès d’Eugénie Brazier.

Ses 2 activités

#1

La bourse
d’études

L’association attribue chaque année une dizaine de bourses d’études à des jeunes filles ayant une vocation pour les métiers de bouche et les suit pendant toute leur scolarité en lycée professionnel.

En savoir plus
#2

Le prix

littéraire

L’association a créé le Prix Eugénie Brazier, un prix littéraire pour la transmission du patrimoine culinaire.
Ce prix permet de faire la promotion de la Bourse d’Études Eugénie Brazier et des actions de l’association.

En savoir plus

Eugénie Brazier un héritage légendaire

Eugénie Brazier - Triptyque

de 1895 à 1920

Eugénie Brazier est née le 12 juin 1895 à La Tranclière, au sud de Bourg-en-Bresse, dans une famille de paysans bressans originaires de Dompierre-sur-Veyle.
À la mort de sa mère, à 10 ans, elle est placée dans des fermes de la région où elle garde les vaches et les cochons et y apprend apprend les bases de la cuisine bressane. À 19 ans, enceinte mais pas mariée, elle se fait mettre à la porte par son père et part tenter sa chance à Lyon, laissant son fils Gaston en nourrice à Dompierre. Employée comme nourrice dans une famille bourgeoise, les Millat, elle devient chargée de la cuisine lorsque la cuisinière attitrée tombe malade. Elle a 20 ans et vient de découvrir sa vocation. Encouragée par ses anciens patrons elle se fait embaucher à la fin de la première guerre mondiale chez la Mère Fillioux où elle fait son apprentissage, puis fait un passage à la Brasserie du Dragon à Lyon où elle se fait une solide réputation.

La mère Brazier - Une cuisine gastronomique

de 1921 à 1946

Le 10 avril 1921, Eugénie Brazier créé son restaurant, un bouchon lyonnais typique, au numéro 12, de la rue Royale dans le 1er arrondissement de Lyon, proche des quais du Rhône. Ses débuts sont difficiles mais, grâce au bouche-à-oreille, aux éloges du grand critique gastronomique Curnonsky et du Club des Cent, sa table devient vite la plus courue de Lyon.
À partir de 1928, elle prend du repos à quelques kilomètres de Lyon dans un chalet sans gaz ni électricité, au Col de la Luère à Pollionnay. Ses clients montent la voir et plutôt que de se reposer la pressent d’ouvrir un second restaurant. En 1929, le Col de la Luère devient l’annexe de son restaurant lyonnais les week-ends et au retour des beaux jours.
En 1932, elle est récompensée de deux étoiles au Guide Michelin pour ses deux restaurants du col de la Luère et du 12, rue Royale de Lyon, et l’année suivante, en 1933, Eugénie Brazier fait partie de la première promotion de chefs cuisiniers à obtenir 3 étoiles au Guide Michelin avec Fernand Point et Marie Bourgeois, et mais la seule à obtenir deux fois trois étoiles pour ses deux restaurants. Exploit que seuls Alain Ducasse, Marc Veyrat, l’américain Thomas Keller et Joël Robuchon, Yannick Alléno égaleront en 1997, 2001, 2006, 2012, 2017. Elle devient vite l’emblème de la cuisine lyonnaise au niveau international et Édouard Herriot, maire de Lyon (président du Conseil, député, sénateur, ministre) dit d’elle: « Elle fait plus que moi pour la renommée de la ville. »
Les années passent et en 1946, elle laisse la rue Royale à son fils Gaston Brazier mais garde le Col de la Luère. Cette même année, Paul Bocuse, alors âgé de 20 ans, y entre en apprentissage où en plus de faire la cuisine, il entretient le jardin potager, trait les vaches, fait la lessive et le repassage. Il gardera un souvenir fort de ses années chez la Mère “La vie était dure mais j’y ai appris son métier.”

Eugénie Brazier - Histoire

de 1947 à aujourd'hui

En 1968, âgée de 72 ans, Eugénie passe la main à son fils Gaston qui lui succède. Elle meurt en 1977, âgée de 81 ans.
En 1971, Jacotte Brazier, fille de Gaston Brazier et petite-fille d’Eugénie, intègre le restaurant de la rue Royale dont elle prend la direction, en 1974, à la mort de son père et assure avec sa mère Carmen Brazier l’héritage de sa grand-mère et de son père pendant trente ans.
En 2003, pour fêter les quatre-vingts ans du restaurant, la rue la plus proche du restaurant du 12, rue Royale est rebaptisée rue Eugénie-Brazier par la mairie de Lyon.
En 2004, après la mort de sa mère, Jacotte Brazier vend le restaurant de sa grand-mère à deux amis qui font rapidement faillite, et en octobre 2008, le chef étoilé Mathieu Viannay (meilleur ouvrier de France en 2004) reprend La Mère Brazier en modernisant l’établissement et la carte.

Nous soutenir en devenant membre

Cliquez sur « adhérer » pour connaître les modalités d’adhésion à l’association.

Adhérer à l’association

ou adhérer par téléphone au 04 78 28 70 68

Rester informé de notre actualité

Inscrivez-vous pour recevoir par mail le programme de nos évènements à venir.